Courir à bon rythme au travail et dans la vie

Oui, oui, c’est bien un titre emprunté d’un célèbre auteur sportif, Jean-Yves Cloutier.

Il existe en course, un principe tout simple : s’entrainer au rythme « naturel » de sa forme actuelle, pour optimiser ses performances une fois la compétition venue. Les vertus de cette méthode sont notamment, que le corps ne se fatigue pas trop, que la structure musculo-squelettique demeure saine (autrement dit : on évite les blessures)… Le vice, par contre, est que le rythme de l’entrainement est parfois terne, sans éclat (sans dopamine!).

Faisons maintenant le parallèle.

Quel est votre rythme au travail? Qu’en est-il de vos objectifs pour cette année, cette semaine et de votre to-do-list pour ce weekend? Faites-vous tout à un rythme effréné ? Loin de moi l’idée de vous culpabiliser! Car je me reconnais aussi dans ces termes 😉

L’année 2016 – et surtout l’automne – s’est déroulée de façon accélérée chez THEMA. Oui, je suis heureuse de cette 9e année fabuleuse. Oui, j’ai accompli plusieurs défis personnels. Et bien sûr que j’en suis fière! Comme mes semblables, je vis pleinement ma vie… Mais cette course, est-elle faite à la bonne allure? Y-a-t’il un prix à payer?

Parce que je crois beaucoup en la méthode d’entrainement « courir à bon rythme » (que j’applique presque religieusement depuis 10 ans), je suis obligée d’admettre que je suis moins bonne élève avec mon plan de développement en affaires.

Ou peut-être ai-je voulu testé la véracité de cette méthode « dans la vraie vie » (rire!!!) ?

Comme plusieurs, j’ai  profité du congé des Fêtes pour me déposer et prendre le pouls de ma démarche physique, mentale et professionnelle de la dernière année : offrir des conférences à grand déploiement, soutenir la croissance constante du volet communication de mon entreprise, m’entrainer -et courir- un tout premier marathon sans compter le soutien indéfectible à Chéri et aux enfants.

Le rythme quotidien « à fond la caisse » que j’ai maintenu les seize derniers mois m’a mené à un constat… Mes ressources mentales étaient à plat, l’heure est à la recharge.

Autrement dit, en ne respectant pas le rythme « naturel » de ma vie, j’ai abimé la machine – c’est-à-dire : moi 😉 Voilà, c’est dit. Maintenant, pas de panique, on reprend la vie, les affaires. Allez, on efface et on recommence**… à bon rythme, cette fois-ci!

** oui, oui, deuxième emprunt!

La beauté des prises de conscience sont qu’elles nous permettent de recadrer la réalité, de circonscrire les faits, de se donner un coup de pied au derrière (!)… Bref d’agir… et de rebondir!